Déjà mise en cause pour des frais de taxi anormalement élevés quand elle dirigeait l’Institut national de l’audiovisuel, Agnès Saal est l’objet d’une nouvelle enquête portant sur des faits similaires à l’époque où elle était à la tête du Centre Pompidou. La justice s’intéresse particulièrement à 38 000 euros de notes de taxi présentées entre janvier 2013 et avril 2014, a appris l'AFP mardi 23 juin de source judiciaire.
Une enquête préliminaire pour des faits présumés de « détournement de fonds publics par personne chargée d'une mission de service public », confiée à la police judiciaire, avait été ouverte le 8 juin par le parquet. Cette procédure vient s'ajouter à une autre enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Créteil, sur 40 000 euros de frais de taxi dépensés en dix mois par Agnès Saal, alors à la tête l’INA.
Agnès Saal, qui a démissionné de son poste à la présidence de l’INA après la révélation de cette affaire, a réintégré depuis son ministère, la culture. Elle y occupe un poste de chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Un titre qui n’est pas particulièrement prestigieux, sans avantage attaché à la fonction.
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