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Le Premier ministre Manuel Valls, qui a détaillé mercredi le plan d'économies de 50 milliards d'euros du gouvernement, était l'invité du journal télévisé de 20 heures de France 2 mercredi soir, où il a répondu aux questions de David Pujadas.
Dans un exercice exceptionnel, Manuel Valls s'est exprimé mercredi à la sortie du conseil des ministres - à la place du porte-parole du gouvernement - pour détailler pour la première fois l'ensemble du programme de 50 milliards d'économies, promettant de ne toucher ni au smic ni aux minima sociaux.
Les 50 milliards d'économies sur la dépense publique entre 2015 et 2017 seront supportés à hauteur de 18 milliards d'euros par l'État, 11 milliards par les collectivités locales, 10 milliards par l'assurance-maladie et 11 milliards par d'autres dépenses sociales. Soit 21 milliards, presque la moitié de l'effort, pour la protection sociale.
Le Premier ministre a nié mercredi soir avoir présenté un plan d'austérité. À David Pujadas, qui lui a reproché d'avoir peur des mots, Manuel Valls a assuré qu'il n'y avait pas d'austérité, puisque les grandes priorités de François Hollande sont préservées. Selon Manuel Valls, l'austérité, ce serait d'empêcher la création d'emplois publics.
REGARDEZ un extrait du JT de France 2 :
Peut-être pas aujourd hui, mais il faudra bien y venir si l on veut le redressement de notre Pays. Et si nos dirigeants ne l ont pas encore compris, ils seront contraints d y venir par d autres instances.
Depuis tellement d'années la gauche refuse de voir des réalités économiques.
Bien expliquées elles pourraient être comprises et acceptées par les citoyens.
Mais à gauche on pense que cela ne ferait pas vendre (= récolter des voix) et il est plus facile d'exciter la jalousie et de promettre que demain on rase gratis (toujours aux frais de l'autre !).
Cela est d'autant plus facile que nos PS s'adressent à des citoyens qui n'ont que très peu de connaissances en économie.
Tout cela pour expliquer que malgré sa bonne volonté Monsieur Valls est obligé de ressortir le vieux mensonge : on vous serre la ceinture mais ne croyez surtout pas que c'est de l'austérité.
Bref en termes moins châtiés on nous prend encore pour des demeurés et on évite de s'attaquer aux vrais réformes : réduction du nombre des fonctionnaires, harmonisation des systèmes de retraites...
VALLS doit essayer de nous sortir d'une situation très difficile, ce qui n'est pas "coton".
Au moins, il n'a pas eu la prétention de s'être "avancé" avant d'agir en disant :
"Moi je" ou
"Je serai irréprochable".
C'est déjà ça. !...