Le traité sur les pandémies, fossoyeur de la souveraineté nationale

26/03/2024 (2024-03-26)

Par Iurie Rosca — 26 mars 2024

Lettre ouverte aux députés du parlement de la République de Moldavie

Cher Monsieur/Madame le Député,

Par la présente, je souhaite attirer votre attention sur un danger imminent qui menace la République de Moldavie en tant qu’État indépendant, libre de déterminer sa propre politique intérieure et étrangère conformément aux intérêts nationaux et au bien commun. Il s’agit du fait qu’un document international est en cours d’adoption par l’Organisation mondiale de la santé, qui échappe totalement à l’attention des décideurs, des médias et de l’opinion publique de notre pays.

Je veux parler du « Traité sur les pandémies », élaboré et promu avec insistance par les grandes sociétés pharmaceutiques par l’intermédiaire de leur bureaucratie affiliée à l’OMS. Ce document doit être adopté à la fin du mois de mai de cette année lors de l’assemblée générale de cette organisation1. Habituellement, ces réunions rassemblent des représentants du système de santé ayant des fonctions secondaires, qui sont loin de comprendre les enjeux stratégiques de ces actions. En effet, si ces projets se concrétisent dans deux mois, tous les pays du monde perdront de manière irréversible leur souveraineté étatique.

C’est précisément pour cette raison que je vous demande d’adresser une requête officielle au ministère de la Santé, afin d’obtenir des informations exhaustives sur le projet de traité sur les pandémies et sur toutes les modifications proposées par les représentants des pays membres de l’OMS à ce document. Je vous prie également de proposer que des auditions publiques soient organisées sur ce sujet au Parlement et qu’un large débat public soit organisé dans la société, avec la participation d’experts indépendants et de la presse, sur ce sujet d’une importance vitale pour notre État et pour la vie, la liberté et la santé de chaque citoyen.

Nous vous informons qu’à l’heure actuelle, plusieurs scientifiques, médecins, avocats et personnalités internationales ont activement participé à l’information des décideurs des pays du monde sur les énormes dangers que représentent certains groupes d’intérêts financiers qui cherchent à imposer le traité sur les pandémies et le règlement sanitaire international. Ces personnes d’un niveau académique et moral irréprochable ont formé une coalition mondiale de centaines de personnalités de différents pays appelée Door to Freedom2.

Au premier rang de ce mouvement international se trouve sa fondatrice, le Dr Meryl Nass, une scientifique médicale qui compte plus de 40 ans de carrière professionnelle et qui est l’un des plus grands experts mondiaux en matière d’armes biologiques, d’épidémies et de maladies transmissibles aux États-Unis3.

Les changements radicaux proposés transformeraient l’OMS d’une institution internationale dotée de fonctions consultatives en une agence émettant des décisions contraignantes pour tous les États membres. Ainsi, par exemple, une décision prise par le directeur général de l’OMS serait contraignante pour tous les États membres. Notons que cette position est occupée par un marxiste radical éthiopien à la réputation plus que douteuse, Tedros Adhanom Ghebreyesus4. En d’autres termes, un seul bureaucrate international aura le droit exclusif de déclarer une pandémie mondiale, qui perturbera la vie de toutes les sociétés. De plus, ce même personnage dictera des mesures restrictives contre le bon fonctionnement de l’économie et de la société dans son ensemble. En outre, il aurait également le droit discrétionnaire de dicter le traitement que tout citoyen devrait recevoir, les médicaments, les vaccins ou les restrictions qui devraient être rendus obligatoires pour tous.

Toutes ces mesures draconiennes sont imposées à la suite de la soi-disant pandémie de Covid-19, qui a causé des millions de « morts subites » dues à l’inoculation de sérums expérimentaux, affectant de manière catastrophique la santé de milliards de personnes ainsi que l’économie mondiale par le biais des blocages imposés sous ce prétexte. J’insiste sur le fait que le discours dominant, promu par les médias corporatistes et les fonctionnaires corrompus depuis mars 2020, vise à provoquer la panique et donc l’obéissance aux mesures imposées sous le prétexte d’une urgence sanitaire. Cette opération de guerre psychologique avec un message alarmiste est amplifiée à l’approche de la réunion de mai de l’OMS par le lancement d’un autre élément de peur publique, connu sous l’étrange nom de code « Maladie X »5.

Dans ce cas, la formule classique PROBLÈME – RÉACTION – SOLUTION s’applique. C’est-à-dire que dans la première phase, une fausse crise est déclenchée, suivie d’une réaction de panique de l’opinion publique et d’un stress généralisé, pour qu’enfin ceux qui ont causé le problème et prévu la réaction proposent la solution préfabriquée. C’est le piège psychologique et juridique dans lequel tous les pays du monde sont actuellement poussés. Dans le cas de la République de Moldavie, la situation est aggravée par le fait que pas un seul décideur ou parti parlementaire des deux législatures qui se sont succédées depuis 2020 n’a adopté une approche critique de cette question, qui provoque pourtant des transformations globales d’un impact sans précédent dans l’histoire. Et à l’approche des élections présidentielles, le risque est grand que ce problème d’importance vitale échappe à l’attention des décideurs politiques.

Nous constatons également que, s’il était adopté, le traité sur la pandémie violerait gravement la Constitution de notre État, car ses auteurs n’ont pas l’intention de soumettre le document au débat et à la ratification des parlements nationaux. En outre, l’imposition de conditions exceptionnelles sous le prétexte de la santé portera gravement atteinte aux droits humains fondamentaux, tels que le droit à l’information et à la libre expression, le droit à la liberté de mouvement, le droit de voyager, le droit de choisir un médecin et un traitement, le droit de réunion, etc. Plus grave, le traité sur les pandémies vise à instaurer un régime de surveillance généralisée de l’ensemble de la population, qui serait entièrement accablée par le stigmate de la « présomption de culpabilité » en cas de désobéissance au régime de vie édicté par l’OMS.

Je voudrais également vous informer que le Dr Meryl Nass et ses collègues sont invités dans les parlements des pays européens, où ils font des conférences pour familiariser les députés avec des sujets qui leur sont généralement étrangers, mais qui sont d’une importance fondamentale. Elle s’est récemment exprimée au Parlement européen6. Je vous suggère donc d’inviter officiellement le Dr Meryl Nass à s’exprimer lors de la session plénière du Parlement. Si cette solution est rejetée, l’invitation pourrait être faite par n’importe quel groupe parlementaire. Si, toutefois, aucun groupe parlementaire n’est disposé à entamer un dialogue avec cette experte de renommée mondiale, tout député pourrait demander une vidéoconférence avec elle. Bien entendu, les députés moldaves pourraient également bénéficier de l’expertise d’autres spécialistes hautement qualifiés du mouvement civique international « Door to Freedom ».

Enfin, j’aimerais également présenter l’entretien que j’ai récemment mené avec le Dr Meryl Nass :
https://arcaluinoe.info/ro/blog/2024-03-15-qtxkthxi/ ;
https://odysee.com/@PlanulRosca:e/interview_with_Dr_Meryl_Nass_by_Yuri_Roshka:7.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées,

Iurie Roșca, membre du Parlement pendant quatre mandats (1994-2009),
Journaliste,
Président de l’Université populaire

26.03.2024

Contact : chisinauforum2024@protonmail.com


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