Cela aussi il faut savoir l'entendre. Les néo-convertis de la "Tradition " doivent être prudent avec leurs enfants, l'impact peut-êtredestructeur. .

Christophe, 28 ans, raconte son passage au sein d'un de ces établissements catholiques intégristes.

Par Doan Bui

Au milieu des années 1990, Christophe, 28 ans, intègre une école primaire, puis un collège non mixte, de la Fraternité Saint-Pie-X. Des prières en latin aux pires humiliations, voici son histoire :

"Quand j’ai lu l’article de "l’Obs" sur la Fraternité-Saint-Pie-X, paru en juin, je me suis complètement reconnu. Cela faisait longtemps que j’avais envie de raconter ce que j’y avais vécu. Voici, en résumé, mon récit.

En 1996 mes parents ont commencé à fréquenter les lieux de culte de la Fraternité-Saint-Pie-X. J'avais 8 ans quand mon père nous a alors inscrits, mon frère et moi, dans des écoles de la Fraternité. D’abord dans une école primaire en Suisse, puis ensuite dans un collège non mixte dans l’Ain, où pour la première fois de ma vie, j’étais en internat.

Les musiques de "Satan"

Un ramassage scolaire était d’ailleurs assuré en car, depuis une région voisine jusqu’à ce collège de garçons, puis il desservait dans la foulée un établissement pour filles, tenu par des bonnes sœurs.

Une personne était en charge d’accompagner les élèves dans le car pour que garçons et filles ne s’assoient jamais à côté, mais également pour éviter que certains n’écoutent de la musique, en particulier la techno ou le rock, considérée par les traditionalistes comme abrutissante et dangereuse pour le salut des âmes, voire par certains comme un "outil de Satan".

Un jour, où l’un des chauffeurs qui était d’origine maghrébine conduisait le car, en présence de l’accompagnateur, le véhicule de ramassage scolaire s’est arrêté, comme à son habitude, sur le parking d’un grand cinéma. Une des familles a alors refusé que ses enfants montent… à cause de l’origine du chauffeur ! Un des enfants avait colporté le bruit – faux – que ce dernier avait fait de la prison. L’incident est remonté jusqu’aux oreilles du patron de l’entreprise de transport, le chauffeur en question a été purement et simplement renvoyé — sans doute pour que la société ne perde pas de clients — sans autre forme de procès.

Des journées rythmées par les prières

Je me souviens très bien de mon premier soir dans mon nouveau collège. Chaque dortoir avait un nom correspondant à une personnalité politique estimée par la communauté traditionaliste. Le mien était celui, bien connu, du maréchal Pétain.

Nous nous levions vers 7 heures, nous couchions vers 22 heures. Nos journées étaient rythmées par des prières : une le matin, une avant et après chacun des trois repas quotidiens, et une le soir.

Le matin, dans chaque couloir, le pion passait dans chaque chambre pour nous réveiller, puis tout le monde se mettait à genoux dans le couloir, avant de réciter ensemble la prière matinale, en latin. Ensuite, nous faisions les lits et nous descendions prendre le petit déjeuner au réfectoire. Toujours dans le silence.

Le soir, après la prière, dans les dortoirs, les élèves avaient le droit de parler jusqu’à une certaine heure précise au-delà de laquelle seuls les chuchotements étaient tolérés. Si certains élèves se faisaient prendre, il arrivait que nous soyons punis collectivement, avec obligation de se mettre à genoux dans le couloir pour réciter des prières en latin.

Nous avions droit à une ou deux douches par semaine, chronométrées par le surveillant.

Corvées de travaux et ambiance tradi'

Et les professeurs… Je me rappelle de la professeure d’anglais et de latin, très autoritaire, et très colérique. Qui administrait les claques, faisant souvent pleurer les petits sixièmes que nous étions. Et de cette autre professeure, qui ostracisait systématiquement un de nos camarades, métisse et d’origine modeste.

Au lycée, j’ai continué ma scolarité dans un établissement de la Fraternité assez connu. Un endroit, isolé, en Lorraine. Sur les murs, figuraient des portraits des chefs vendéens et chouans — rappelant que nous étions bien dans un mouvement d’extrême droite contre-révolutionnaire —. L’ambiance était évidemment très tradi : nous étions tous en uniforme (blouse bleue), les baskets et les jeans étaient interdits.

Il y avait ce prof de français, prêtre, assez autoritaire, et… raciste lui aussi. Qui aimait humilier un de mes camarades, d’origine africaine. Le pire, c’était le professeur de sport, un ancien militaire, ayant passé vingt ans à l’armée. Un type ouvertement négationniste qui clamait :

"Les chambres à gaz n’ont jamais existé, tout cela est un mensonge, une pure invention des juifs."

Il nous envoyait faire de grandes courses de vingt kilomètres. Ceux qui étaient moins endurants se perdaient dans la forêt et arrivaient souvent avec plusieurs heures de retard au lycée et se faisaient punir. Moi-même, il m’avait pris en grippe. Et j’ai dû pendant une année entière être de corvée de travaux (bricolage, plâtre, jardinage, ...), tout en étant systématiquement privé de récréation.

Je ne rentrais chez moi que deux fois par mois.

J’ai découvert le monde "réel"

A la fin de l’année, je n’en pouvais plus. J’ai demandé à mes parents de me sortir de là. Je voulais intégrer un lycée privé sous contrat. Mon père était furieux et refusa catégoriquement, mais ma mère m’a soutenu.

Je ne m'étais jamais connecté à internet de ma vie.

Là, j’ai découvert le monde "réel". Ce qui ne fut pas toujours facile. Je me souviens de la première fois où j’ai dû rendre un devoir en TPE avec un camarade. Il fallait faire des recherches sur internet… Mais je ne m’étais jamais connecté à internet de ma vie ! Mon camarade a vraiment cru que j’étais un extraterrestre.

Une autre grande découverte : les filles. N’ayant pas de sœur et ayant été depuis mon CM1 dans des écoles intégristes, il n’y avait pas eu de fille dans ma classe depuis mon début de sixième. A chaque fois que l'une d'elles me parlait, je rougissais comme une tomate…

Mais c’est surtout pendant les cours d’histoire ou de philosophie que j’ai réalisé à quel point on m’avait bourré le crâne. En 3e, en cours d'histoire, ma professeure avait toujours dénigré la Révolution, défendant l’Ancien Régime. Même chose pour les auteurs des Lumières, sans cesse critiqués. Ce fut un bonheur, revenu dans un lycée hors Fraternité, de découvrir Voltaire, Candide, et de mettre, enfin, à distance la religion.

Mon frère a lui aussi vécu un cauchemar

Hélas, mon père n’avait pas abandonné son désir de voir ses enfants continuer dans des établissements de la Fraternité. Mon petit frère a été envoyé dans le même lycée lorrain où j’avais vécu un cauchemar. Etant le frère d’un "traître", moi, qui était passé dans un lycée privé sous contrat, il est devenu le bouc émissaire. Et il a fait une dépression nerveuse, qui a duré plusieurs années…

Ma mère a décidé de le retirer. Par la suite, mes parents se sont séparés.

Une année après le départ de mon frère de ce lycée, lors de ma première année de fac, ma mère, mon frère et moi passions Noël ensemble chez ma marraine de baptême. Après le repas, comprenant que j’étais en train de prendre mes distances avec le mouvement, elle m'a lancé :

"Tu sais, si un jour tu as une petite amie, tu ne sera plus le bienvenu chez nous, nous ne t’accepteront plus ici."

Cette réflexion, très révélatrice de l’esprit traditionaliste, m’a ôté définitivement toute envie de garder le moindre contact avec elle et sa famille.

Quant à moi, j’ai eu la chance de sortir complètement de ce milieu, notamment grâce à l’aide de différents professeurs et d’une psy formidable que je n’ai vue qu’une seule fois mais qui m’a été de très bon conseil.

Cela m’a frappé de voir à quel point ma "défection" avait brisé des liens d’amitié. Quand je parlais à mes amis tradi du harcèlement qu’avait subi mon frère dans ce lycée, ceux-ci, dont je pensais l’amitié sincère, me disaient : "Non, ne fais rien contre la Fraternité, 'ils' n’attendent que cela", en parlant des francs-maçons, la bête noire des intégristes et de leurs théories conspirationnistes.

Il y a une vie à l’extérieur

Malgré la solitude dont je faisais l’objet dans ma démarche de sortie de ce mouvement sectaire, j’ai réussi à me libérer, tout seul, et à influencer ensuite une partie de ma famille pour qu’ils s'en échappent eux aussi.

Avec le temps, je me suis reconstruit – de même que mon frère –, et tout ceci est maintenant derrière moi.

J’aimerais donc adresser un message d’espoir à tous les élèves prisonniers de ces écoles destructrices : il y a une vie à l’extérieur beaucoup plus épanouissante. Elle permet à chacun de vivre sa vie selon ses choix, d’être libre et beaucoup plus heureux.

Le régime démocratique et républicain dont jouit notre pays, grâce à la laïcité et à la liberté religieuse, est une chance, une chance immense, pour tous les citoyens.
Catholique et Français
Je ne connais pas les méthodes de la Fraternité Saint Pie X et je me garderai bien de porter un jugement sur ce sujet; en revanche, je constate, à lire ce texte lamentable, que ce personnage est devenu, nolens volens, un parfait crétin, un parfait abruti avalant docilement toutes les impostures du monde moderne (Voltaire, les "auteurs des Lumières", l'Ancien Régime et la Révolution, la laïcité …Plus
Je ne connais pas les méthodes de la Fraternité Saint Pie X et je me garderai bien de porter un jugement sur ce sujet; en revanche, je constate, à lire ce texte lamentable, que ce personnage est devenu, nolens volens, un parfait crétin, un parfait abruti avalant docilement toutes les impostures du monde moderne (Voltaire, les "auteurs des Lumières", l'Ancien Régime et la Révolution, la laïcité, la "liberté religieuse" etc... etc...) Qui sait, il fera peut-être son chemin et suivra Judas ou le petit père Combes, l'ancien séminariste bouffeur de curés devenu Président du Conseil au début du XX° siècle (l'équivalent du Premier Ministre actuel, en bien plus puissant). Ce genre de dégringolade est un grand classique et ma belle-mère a suivi exactement le même parcours : née dans une famille bien catholique, élevée chez les soeurs, elle s'est révoltée, est devenue violemment anti-cléricale, a épousé son semblable pour mourir enfin sans sacrements. Heureusement il y a aussi d'innombrables cas contraires (je pense en premier à saint François d'Assise), des êtres d'exception nés dans la pourriture du péché ambiant, de l'athéisme moderne ou de la Démocratie Maçonnique et qui envoient tout promener pour se tourner vers Dieu.
Arthur De la Baure
Pour échapper à la souffrance on se trompe parfois d'echappatoir. Cependant il est étonnant ( peut-être pas tant que cela) que ce témoignage qui appelle à l'empathie et a la réflexion se retourne contre celui qui exprime son parcours douloureux. Notre Seigneur aura-t-il réagit ainsi devant les difficultés de cet homme?
Catholique et Français
- souffrance réelle, parcours douloureux ou comédie paranoïaque ? En l'absence des arguments de la partie opposée il m'est impossible de trancher et encore moins de prendre le parti ce cet homme.
- ce témoignage n'attire pas mon "empathie" mais mon mépris : je n'ai jamais craché sur ma Sainte Religion parce que j'ai eu affaire dans ma vie à des enseignants catholiques, à des religieux, à des …Plus
- souffrance réelle, parcours douloureux ou comédie paranoïaque ? En l'absence des arguments de la partie opposée il m'est impossible de trancher et encore moins de prendre le parti ce cet homme.
- ce témoignage n'attire pas mon "empathie" mais mon mépris : je n'ai jamais craché sur ma Sainte Religion parce que j'ai eu affaire dans ma vie à des enseignants catholiques, à des religieux, à des prêtres ou à des laïcs catholiques maladroits, malhonnêtes, injustes ou menteurs. J'estime qu'un tel comportement est méprisable, c'est une vengeance de minable.
- pour savoir comment Notre-Seigneur aurait réagi devant les "difficultés" d'un tel homme qui trahit son milieu, il suffit de voir comment Il a "réagi" devant Judas : Il l'a condamné à l'enfer éternel !
Arthur De la Baure
Drôle de connaissance de Jésus, janséniste s'il en est. Quant a votre humanité ???? Je comprends d'où vient notre désaccord sur Pétain.
Catholique et Français
Que vous le vouliez ou non, Notre Seigneur Jésus-Christ a condamné à l'enfer éternel Judas qui a refusé de Lui demander son Pardon et a préféré aller se pendre. Je n'y peux rien : lisez les Saintes Écritures ! Le maréchal Pétain, pas vraiment un bon catholique (sauf dans ses derniers jours), n'a rien à voir dans tout cela. Nous parlons de Catholicisme. Il faudrait d'ailleurs que vous trouviez …Plus
Que vous le vouliez ou non, Notre Seigneur Jésus-Christ a condamné à l'enfer éternel Judas qui a refusé de Lui demander son Pardon et a préféré aller se pendre. Je n'y peux rien : lisez les Saintes Écritures ! Le maréchal Pétain, pas vraiment un bon catholique (sauf dans ses derniers jours), n'a rien à voir dans tout cela. Nous parlons de Catholicisme. Il faudrait d'ailleurs que vous trouviez un moyen de soigner votre fixation névrotique sur le maréchal Pétain qui vous obsède !
Arthur De la Baure
Que je sache le jeune homme qui témoigne n'a pas été retrouvé pendu a un arbre et jésus ne l'a pas abandonné puisqu'il poursuit les malades , les souffrants et les pécheurs jusqu'à la mort. Quant à Pétain c'est une fixation ponctuelle rassurez-vous.
Isabelle Marie
Un discernement s'impose, pour tout récit : il est non sourcé, il y a des incohérences dans le récit et peut avoir été créé ex nihilo pour le "bien" de l'enquête. La publication n'est pas neuve. Le témoignage de Christophe n'y est pas repris.
Concernant des "enquêtes" récentes, Monsieur l'abbé GLEIZE avait publié un article dans l'une des dernières parutions du Courrier de Rome :
Courrier …Plus
Un discernement s'impose, pour tout récit : il est non sourcé, il y a des incohérences dans le récit et peut avoir été créé ex nihilo pour le "bien" de l'enquête. La publication n'est pas neuve. Le témoignage de Christophe n'y est pas repris.
Concernant des "enquêtes" récentes, Monsieur l'abbé GLEIZE avait publié un article dans l'une des dernières parutions du Courrier de Rome :
Courrier de Rome | Informations Religieuses - Documents - Commentaires - Questions et Réponses
S'il l'on veut cesser de faire bouillir la marmite ...
Le cas de Christophe qui a mal tourné - ayant pris parti contre le Christ - des exemples avant Vatican II peuvent être aussi retrouvés, sans difficulté.
Arthur De la Baure
Il existe bien d'autres témoignages. Mais quand on regarde à partir de son petit monde sécurisé et non avec le coeur......on ne voit que des menteurs. Les "traditionalistes "doivent sortir de leur entre soi pour s'ouvrir et s'adapter aux chemins divers des individus si ils veulent sauver les âmes comme notre Seigneur. Si c'est vraiment ce qu'ils veulent et non se créer un petit monde a eux pour …Plus
Il existe bien d'autres témoignages. Mais quand on regarde à partir de son petit monde sécurisé et non avec le coeur......on ne voit que des menteurs. Les "traditionalistes "doivent sortir de leur entre soi pour s'ouvrir et s'adapter aux chemins divers des individus si ils veulent sauver les âmes comme notre Seigneur. Si c'est vraiment ce qu'ils veulent et non se créer un petit monde a eux pour se protéger du réel qui les entoure et qui leur fait probablement peur. Le but de cet article n'est pas de titer sur la fsspx et ses fidèles mais d'ouvrir la discution et suciter une réflexion chez ceux qui ont encore quelque liberté d'esprit et de coeur.
blanche52
un xième torchon ... et il y en a eu et il y en aura d'autres ... forcément ! c'est le lot de tout chrétien d'être calomnié pour sa Foi
Arthur De la Baure
Bien sûr la fsspx est un îlot de saints, bien loin de toute ideologie , exempte fu péché originel. Cet homme, comme bien d'autres enfants, a inventé sa souffrance en mentant pour denigrer les seuls vrais fidèles de Jésus-Christ et de son Eglise.....la fsspx. Protegée du haut du ciel par Pétain et Maurras.
blanche52
caricature ... aucun intérêt ...
annemome
quelle terrible histoire !!! Ah bah non : ils ont oublié de parler des viols incessants.... pitoyable
Arthur De la Baure
Il est difficile d'écouter les histoires individuelles quand elles ne vont pas dans notre sens. L'idéologie remplace l'humanité.
C'est le propre des derives sectaires.
AveMaria44
"Mais c’est surtout pendant les cours d’histoire ou de philosophie que j’ai réalisé à quel point on m’avait bourré le crâne. En 3e, en cours d'histoire, ma professeure avait toujours dénigré la Révolution, défendant l’Ancien Régime. Même chose pour les auteurs des Lumières, sans cesse critiqués. Ce fut un bonheur, revenu dans un lycée hors Fraternité, de découvrir Voltaire, Candide, et …Plus
"Mais c’est surtout pendant les cours d’histoire ou de philosophie que j’ai réalisé à quel point on m’avait bourré le crâne. En 3e, en cours d'histoire, ma professeure avait toujours dénigré la Révolution, défendant l’Ancien Régime. Même chose pour les auteurs des Lumières, sans cesse critiqués. Ce fut un bonheur, revenu dans un lycée hors Fraternité, de découvrir Voltaire, Candide, et de mettre, enfin, à distance la religion...." Le voilà enfin libéré et éclairé.......Une belle caricature, sans doute assez réaliste le bonheur de l'école sans Dieu et mixte.....La tradition ce n'est pas Pétain, Degrelle, Maurras and co.
annemome
oui une sacrée caricature !!!
Arthur De la Baure
C'est la souffrance de la personne qu'il fallait écouter. La doctrine ne doit pas confiner à une forme d'autisme du coeur.
Tradiland doit se purger de ses névroses.
Emmanuel Dubus
Ce n'est pas facile d'avoir une vision équilibrée (sans trop de parti pris dans un sens ou dans un autre). Ce jeune avait certainement une souffrance, mais beaucoup d'autres ne vivent pas de la même façon leur passage dans ces écoles (quand bien même il y aurait quelques éléments objectivement discutables). En particulier face à certains passages comme "journées rythmées par les prières", "en …Plus
Ce n'est pas facile d'avoir une vision équilibrée (sans trop de parti pris dans un sens ou dans un autre). Ce jeune avait certainement une souffrance, mais beaucoup d'autres ne vivent pas de la même façon leur passage dans ces écoles (quand bien même il y aurait quelques éléments objectivement discutables). En particulier face à certains passages comme "journées rythmées par les prières", "en silence", etc, beaucoup diraient : où est le problème ?... Donc la question est : pourquoi a-t-il si mal vécu ces années ?
Et il est effectivement troublant de lire que la découverte de Voltaire a été vécue comme une salutaire bouffée d'air frais !
Arthur De la Baure
C'était le fils d'un neo-converti a la Tradition. Ceux qui respirent fsspx de génération en génération sont conditionnés dés leur enfance pour mener ce genre de vie. Ceux qui sont issus de familles conciliaires ou plus moderne le vivent souvent mal.
Cela pose la question de l'entre soi de tradiland ( surtout a la fsspx qui prend en charge les individus de la naissance jusqu'à la mort. Avec son …Plus
C'était le fils d'un neo-converti a la Tradition. Ceux qui respirent fsspx de génération en génération sont conditionnés dés leur enfance pour mener ce genre de vie. Ceux qui sont issus de familles conciliaires ou plus moderne le vivent souvent mal.
Cela pose la question de l'entre soi de tradiland ( surtout a la fsspx qui prend en charge les individus de la naissance jusqu'à la mort. Avec son formatage intellectuel, politique, historique, vestimentaire etc.....) le formatage fait souvent des dommages collatéraux mais les commentaires ci dessus montrent que celui qui ne s'y fait pas ou le remet en question devient un ennemi ou un menteur. Tout cela est caractéristique des groupements sectaires . La fsspx doit absolument s'ouvrir pour le bien des ames et se débarrasser de ses traditions humaines socio-culturelles et de son education manichéenne type 19⁰ siècle. Une fois expurgée de ses tares elle pourra rayonner en touchant toutes les strates de la société.
Arthur De la Baure
Il faut soigneusement distinguer "Tradition" et traditions ( humaines, societales, politiques, familiales, privilèges de classe). La confusion est tres grande dans tradiland.
Martial Nicolas
Vous avez évidemment raison. Et les réactions hostiles que vous récoltez en sont l'illustration. Il est clair comme l'eau de roche que certaines dérives trop évidentes n'engendrent que des rebelles. On ne veut pas le voir. On s'en mordra les doigts un jour ou l'autre.
blanche52
Je vous plains vraiment de ne jamais rencontrer de jeunes épanouis, joyeux, généreux, passés par ces écoles et ce milieu ! j'en connais BEAUCOUP !
Martial Nicolas
Assez d'idéologie ! Des jeunes épanouis sortis de ces écoles, il y en a, bien sûr, et heureusement. Mais il y a aussi des blessés à vie : il faut que nous soyons capables de les entendre, même quand ils ont tout envoyé promener et embrassé les idoles de ce monde de ténèbres.