Les Grands bouleversements apportés par le christianisme. Les Grands bouleversements apportés par le christianisme Pour le Frère Charles, franciscain de Saint Bonaventure de Narbonne, en hommage amical …Plus
Les Grands bouleversements apportés par le christianisme.
Les Grands bouleversements apportés par le christianisme
Pour le Frère Charles, franciscain de Saint Bonaventure de Narbonne, en hommage amical
De la raison philosophique à la confiance dans la foi
Un bouleversement surgit avec le christianisme naissant : ce qui permet d’approcher le divin, c’est la confiance faite dans la parole d’un homme, ce Christ qui prétend être le fils de Dieu, le logos incarné, on le croit parce qu’il est digne de foi. La raison ne suffit plus. Les chrétiens n’accordent plus l’exclusivité à la raison pour accéder à la vérité. Toute la différence entre religion et philosophie est ici. Il ne s’agit plus d’argumenter pour ou contre l’existence d’un Dieu qui se serait fait homme —l’événement dépasse la raison—, mais de témoigner de ce qu’on a vu le Verbe incarné, et de croire... ou de ne pas croire qu’il s’agit bien de Dieu. L’adhésion n’est plus une question d’intelligence, de raisonnement, de dialectique..., mais de confiance. Ce n’est plus la raison qui est faculté théorique par excellence, mais la foi. La religion en vient à s’opposer au rationalisme qui avait été le
Les Grands bouleversements apportés par le christianisme
Pour le Frère Charles, franciscain de Saint Bonaventure de Narbonne, en hommage amical
De la raison philosophique à la confiance dans la foi
Un bouleversement surgit avec le christianisme naissant : ce qui permet d’approcher le divin, c’est la confiance faite dans la parole d’un homme, ce Christ qui prétend être le fils de Dieu, le logos incarné, on le croit parce qu’il est digne de foi. La raison ne suffit plus. Les chrétiens n’accordent plus l’exclusivité à la raison pour accéder à la vérité. Toute la différence entre religion et philosophie est ici. Il ne s’agit plus d’argumenter pour ou contre l’existence d’un Dieu qui se serait fait homme —l’événement dépasse la raison—, mais de témoigner de ce qu’on a vu le Verbe incarné, et de croire... ou de ne pas croire qu’il s’agit bien de Dieu. L’adhésion n’est plus une question d’intelligence, de raisonnement, de dialectique..., mais de confiance. Ce n’est plus la raison qui est faculté théorique par excellence, mais la foi. La religion en vient à s’opposer au rationalisme qui avait été le
- Signaler
Réseaux sociaux
- Télécharger
- Intégrer
Changer la publication
Supprimer la publication