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Contre les erreurs de l'Abbé Lafitte. Défense des révélations d'Anne-Catherine Emmerich et de Marie d'Agréda contre les erreurs grossières de l'Abbé Lafitte: mission-divine-econe.over-blog.comPlus
Contre les erreurs de l'Abbé Lafitte.
Défense des révélations d'Anne-Catherine Emmerich et de Marie d'Agréda contre les erreurs grossières de l'Abbé Lafitte:
mission-divine-econe.over-blog.com
Simon André
Exactement. D'ailleurs, c'est ce que je t'avais dit il y a un certain temps, mais tu m'avais induit à penser le contraire en te trompant... Ça peut arriver, car les révélations d'Anne Catherine Emmerich ne sont pas très explicites.
JeanBaptiste
Oui, je pense désormais que la conception de la Vierge Marie s'est faite par la manière naturelle. Cela dit, quant au mode de multiplication du genre humain, les révélations d'Anne-Catherine Emmerick sont claires - et surtout celles de Ste Brigitte de Suède - pour dire qu'il n'aurait pas été de nature charnelle s'il n'y avait pas eu le péché originel.
Tonino, à quels occasions dis-tu que je me …Plus
Oui, je pense désormais que la conception de la Vierge Marie s'est faite par la manière naturelle. Cela dit, quant au mode de multiplication du genre humain, les révélations d'Anne-Catherine Emmerick sont claires - et surtout celles de Ste Brigitte de Suède - pour dire qu'il n'aurait pas été de nature charnelle s'il n'y avait pas eu le péché originel.

Tonino, à quels occasions dis-tu que je me sens "dépassé" ? Certainement pas quand je dois répondre aux hérésies de vos prêtres sédévacantistes en tout cas (et je vais bientôt le faire à nouveau dans deux vidéos) ! Vu le niveau il n'est pas bien difficile de répondre...
Deguilles
La Cité Mystique de Dieu, de Marie d'Agréda fait l'union entre les visions d'Anne-Catherine Emmerich et les révélations de sainte Brigitte de Suède.
CHAPITRE XV. De l'immaculée conception de Marie, Mère de Dieu, par la vertu du pouvoir divin.
"La divine Sagesse avait préparé toutes choses pour séparer de la masse corrompue de la nature humaine la Mère de la, grâce.
Le nombre destiné des …Plus
La Cité Mystique de Dieu, de Marie d'Agréda fait l'union entre les visions d'Anne-Catherine Emmerich et les révélations de sainte Brigitte de Suède.

CHAPITRE XV. De l'immaculée conception de Marie, Mère de Dieu, par la vertu du pouvoir divin.
"La divine Sagesse avait préparé toutes choses pour séparer de la masse corrompue de la nature humaine la Mère de la, grâce.
Le nombre destiné des patriarches et des prophètes était déjà complet et dans sa perfection, et les hautes montagnes étaient élevées sur lesquelles cette Cité mystique de Dieu se devait édifier.
Il lui avait préparé par la puissance de sa droite des trésors incomparables de sa divinité, pour la doter et pour l'enrichir.
Il lui tenait mille anges tout prêts pour sa garnison et pour sa garde, et afin qu'ils servissent comme des sujets très-fidèles leur Reine et leur Maîtresse.
Il lui prépara une lignée royale et très-noble dont elle descendrait; et il lui choisit des parents très-saints et très-parfaits dont elle devait immédiatement naître, sans qu'il s'en pût trouver de plus saints dans tout ce siècle;
car s'il y en eût eu de plus grands et de plus propres pour être parents de celle que le même Dieu choisissait pour Mère, il n'y a point de doute que sa divine Majesté ne les eût choisis.
Il les disposa par une abondance de grâces et de bénédictions de sa droite, et les enrichit de toutes sortes de vertus et d'une lumière particulière de la science divine et des dons du Saint Esprit.
Après qu'il leur eut annoncé qu'ils auraient une fille admirable et bénie entre toutes les femmes, l'ouvrage de la première conception, qui était celle du très-pur corps de Marie, s'exécuta.
L'âge de ses parents quand ils se marièrent, était, celui de sainte Anne de vingt-quatre ans, et celui de saint Joachim de quarante-six.
Vingt années se passèrent après leur mariage sans qu'ils eussent des enfants, et ainsi la mère avait, au temps de la conception de la fille, quarante-quatre ans, et le père soixante-six.
Et quoiqu'elle fût selon l'ordre commun des autres conceptions, néanmoins la vertu du Très-Haut lui ôta ce qu'il y avait d'imparfait et de désordonné, ne lui laissant que le nécessaire et le précis de la nature, afin que le corps le plus excellent qui fut et qui sera jamais entre les pures créatures fût formé sans la moindre imperfection."
Simon André
En fait, nous avons peut-être mal interprété Anne-Catherine Emmerich concernant la conception de la Très Sainte Vierge. Que comprenez-vous en lisant cela:
"Elle leur racontait aussi que Joachim et Anne s'étaient rencontrés sous la porte dorée à une heure dorée aussi ; qu'en ce lieu leur avait été départie cette plénitude de la grâce divine, en vertu de laquelle elle seule avait reçu l'existence …Plus
En fait, nous avons peut-être mal interprété Anne-Catherine Emmerich concernant la conception de la Très Sainte Vierge. Que comprenez-vous en lisant cela:
"Elle leur racontait aussi que Joachim et Anne s'étaient rencontrés sous la porte dorée à une heure dorée aussi ; qu'en ce lieu leur avait été départie cette plénitude de la grâce divine, en vertu de laquelle elle seule avait reçu l'existence dans le sein de sa mère par l'effet de la sainte obéissance et du pur amour de Dieu, sans aucun mélange d'impureté. Elle leur fit connaître aussi que, sans la chute originelle. La conception de tous les hommes aurait été également pure."
Est-ce que vous pensez que cela implique une conception virginale?
Simon André
Ce n'est pas le problème de nos limites, c'est le problème des limites des révélations privées.
Tonino
@Simon André
En tout cas c'est bien vous admettez vos limites contrairement a votre frère qui rejette systématiquement la faute sur l'autre quand il se sent dépassé.
Simon André
Paul VI est le dernier Pape, puisqu'il est le dernier à avoir été accepté par l’Église Universelle. Et d'ailleurs, il est aussi le dernier couronné.
Pour le reste, concernant Ste Brigitte de Suède, j'ai lu le chapitre 9 cité par Tonino, et elle dit bien, en effet, que Ste Anne et St Joachim ont conçu la Très Sainte Vierge en se connaissant dans la chair. Je ne sais qu'en penser.
"Néanmoins, je …Plus
Paul VI est le dernier Pape, puisqu'il est le dernier à avoir été accepté par l’Église Universelle. Et d'ailleurs, il est aussi le dernier couronné.
Pour le reste, concernant Ste Brigitte de Suède, j'ai lu le chapitre 9 cité par Tonino, et elle dit bien, en effet, que Ste Anne et St Joachim ont conçu la Très Sainte Vierge en se connaissant dans la chair. Je ne sais qu'en penser.
"Néanmoins, je vous certifie qu'ils se connurent en la chair,
non par concupiscence voluptueuse, mais contre toute sorte de volupté,
par la charité divine, par la parole de l'ange qui l'annonçait ainsi, et par la
dilection divine ; et ainsi, c'est par la charité divine que ma chair a été faite."
Tonino
Monseigneur de Ségur, Infaillibilité Papale.
VII
LES DAMES.
Que les dames veuillent bien s'occuper de leur intérieur, de leur famille et de leurs bonnes oeuvres, de leurs aimables et modestes travaux, et qu'elles ne fassent plus d'invasion dans le champ de la théologie ni du droit canonique.
Ce champ n'est pas plus fait pour elles que le champ de bataille. A moins d'être des Jeanne d'Arc, les …Plus
Monseigneur de Ségur, Infaillibilité Papale.

VII
LES DAMES.

Que les dames veuillent bien s'occuper de leur intérieur, de leur famille et de leurs bonnes oeuvres, de leurs aimables et modestes travaux, et qu'elles ne fassent plus d'invasion dans le champ de la théologie ni du droit canonique.
Ce champ n'est pas plus fait pour elles que le champ de bataille. A moins d'être des Jeanne d'Arc, les darnes ne se battent point. L'austère théologie, le rude et positif droit canonique ne leur convient pas plus que l'épée ou le mousquet. Rien de ridicule comme une femme-homme
: rien d'insupportable comme une femme théologienne. Quarante-neuf fois sur cinquante, elle parle de ce qu'elle ignore ; elle ne comprend pas le premier mot de ce qu'elle dit ; elle répète, comme une pie, ce qu'on lui a dit, et uniquement parce qu'on le lui a dit. Or, c'est encore ici l'expérience qui montre aux dames que les plus beaux parleurs ne sont pas toujours les plus sûrs docteurs. En matière de foi et de conscience, il faut tant se défier de l'engouement, de la passion et du parti pris !
Mgr de Cambrai, que j'ai souvent cité dans ce petit écrit, complimentait ses pieuses diocésaines de ne s'être pas laissé prendre, comme tant d'autres, aux piéges de ces discussions.
«Les conseils de Fénelon, écrivait-il de Rome, sont compris et observés dans nos familles les plus distinguées et les plus instruites. On ne trouve point parmi elles de ces femmes «qui se mêlent de décider sur la religion, quoiqu'elles n'en soient pas capables» ; - qui sont plus éblouies qu'éclairées parce «qu'elles savent, et qui se passionnent pour un parti contre un autre dans les disputes qui les surpassent». - Nos pieuses dames «sentent combien cette liberté est indécente et pernicieuse». Elles ne «raisonnent point sur la théologie, au grand péril de leur foi ; elles ne disputent point contre l'Eglise». Leur vie sérieuse et toujours chrétiennement occupée se partage entre les devoirs de leur état et les oeuvres que la charité leur demande».
II est parfaitement permis aux femmes de s'occuper de religion et de doctrine ; elles le doivent même ; car, pour la femme comme pour l'homme, la religion est la grande affaire de la vie ; mais elles doivent s'en occuper en femmes, en chrétiennes douces et modestes, profondément soumises à l'Eglise, et obéissantes en cela comme en tout.

Du temps du jansénisme, c'est principalement au moyen des grandes dames que la secte s'est propagée ; les salons de Paris et, en Province, les grands châteaux abondaient en théologiennes, qui citaient des textes, commentaient saint Augustin, se moquaient du Pape et de Rome. Dans la querelle de l’infaillibilité, nous avons eu une reproduction de cette
campagne, et nous avons vu avec stupéfaction des centaines et des centaines de dames pieuses, discuter sur le Pape Honorius, sur les fausses décrétales, sur l'unanimité morale, etc., etc. ; nous les avons vues préférer un Evêque, un prêtre, un journal à l'autorité du Chef de
l'Eglise et d'un Concile oecuménique.
Evidemment les dames, même les plus grandes, même les meilleures, ne sont pas nées pour la philosophie ni pour la théologie.
Une bonne petite histoire à ce sujet.
Une dame, fort bien mise, se présente un jour au couvent des Pères Capucins de ***. Elle demande le Père un tel, dont la réputation de bonté était arrivée jusqu'à elle.
- «Mon Père, lui dit-elle, il m'arrive une chose assez singulière. Figurez-vous que mon confesseur refuse de me donner l'absolution, uniquement parce que je ne veux pas croire à l'infaillibilité du Pape. Je ne peux pas y croire, c'est plus fort que moi».
Le Capucin, avec un air de bonhomie, répond aussitôt :
- «Comment ! votre confesseur vous refuse l'absolution pour cela ? Eh bien, moi, je vous la donnerai.
- Vous allez me la donner? Oh! mon Père, que vous me faites donc plaisir !
- Oui, je veux vous la donner sans aucune difficulté.
- Mais alors, pourquoi mon confesseur me la refuse-t-il ?
- Eh ! c'est qu'il vous prend pour une autre.
- Comment, pour une autre ? il me connaît depuis longtemps.
- Et moi, je vous dis qu'il vous prend pour une autre ; il vous prend pour une personne instruite.
- Pour une personne instruite ! Que voulez-vous dire par là ? Je ne suis pas une ignorante.
- Je ne dis pas cela ; mais vous ne savez pas ce que c'est que l'infaillibilité du Pape. Ces questions-là, voyez-vous, ne sont pas du domaine de tout le monde; et les trois quarts des dames qui font la controverse aujourd'hui sur le dos du Pape n'y entendent rien».
Et profitant de l'espèce de surprise qu'avait causée à cette dame une réponse si peu attendue, il lui expliqua doucement et très simplement l'état de la question. Pour la première fois, la bonne dame y vit clair.
- Comment ! dit-elle, ce n'est que cela, l'infaillibilité ? Mais alors j'y crois bien volontiers.
- Vous voyez bien, repartit finement le Capucin, que vous pouvez parfaitement recevoir l'absolution».
Les pauvres femmes surtout, qui n'ont pas grâce d'état sur le terrain de la théologie et du droit canonique, ont été séduites par les sophismes. Le grand art des tenants de l'opposition consistait, en effet, à embrouiller les questions les plus claires. C'est ce que disait le Saint-Père lui-même, il n'y a pas longtemps :
«Il importe avant tout de repousser les tentatives de ceux qui cherchent à fausser l'idée de l'infaillibilité. Quelques-uns voudraient m'entendre expliquer et éclaircir la définition conciliaire. Je ne le ferai pas. Elle est claire par elle-même, et n'a besoin ni de commentaire ni d'explications. Il suffit de lire le décret avec un esprit sincère ; son vrai sens se présente
facilement et tout naturellement»

(Réponse à la députation de l'Académie de la Religion catholique de Rome, juillet 1871).
Tonino
@elysofine
Jean-Paul 2 n’était pas un vrai pape c'etait un imposteur comme tout les chefs de la contre-eglise issue de Vatican 2.
Le dernier vrai souverain pontife c’était Pie XII (rip).
elysofine
Sainte Thérèse de Lisieux a été déclarée docteur de l'Eglise en octobre 1997 par Jean-Paul II et Saintes Catherine de Sienne et Thérèse d'Avila en 1970 par Paul VI (source La croix) Vous parlez tous de croire et ou de ne pas croire à Ste Brigitte de Suède, Anne Catherine Emmerich et Maria d'Agréda, mais vous savez comme moi, que les catholiques sont tenus de croire aux dogmes, sinon ils sont …Plus
Sainte Thérèse de Lisieux a été déclarée docteur de l'Eglise en octobre 1997 par Jean-Paul II et Saintes Catherine de Sienne et Thérèse d'Avila en 1970 par Paul VI (source La croix) Vous parlez tous de croire et ou de ne pas croire à Ste Brigitte de Suède, Anne Catherine Emmerich et Maria d'Agréda, mais vous savez comme moi, que les catholiques sont tenus de croire aux dogmes, sinon ils sont anathèmes, si une personne déclare ne pas croire aux miracles de Lourdes, de Fatima, aux révélations de telles personnes, elle ne commet pas un péché et n'est pas anathème.
Tonino
@JeanBaptiste
Excuse moi mais il est bien question de leur semence et de l'amour Divin ca veut dire ce que ca veut dire.
JeanBaptiste
Il n'y a pas nécessairement de contradiction entre les révélations d'Anne-Catherine Emmerick et celles de Ste Brigitte de Suède : car cette dernière parle d' "union", mais cela n'implique pas nécessairement d'acte charnel. D'ailleurs il est de tradition que la rencontre a eu lieu sous la Porte Dorée ; or il est impossible (car obscène) que la Vierge ait été conçue dans cet endroit par l'acte …Plus
Il n'y a pas nécessairement de contradiction entre les révélations d'Anne-Catherine Emmerick et celles de Ste Brigitte de Suède : car cette dernière parle d' "union", mais cela n'implique pas nécessairement d'acte charnel. D'ailleurs il est de tradition que la rencontre a eu lieu sous la Porte Dorée ; or il est impossible (car obscène) que la Vierge ait été conçue dans cet endroit par l'acte charnel...
Simon André
"Moi, qui ai créé toutes choses, J’élevai une Vierge née de père et de mère (Niceph. lib. I. c. 7.), de laquelle J’ai pris d’une manière ineffable une chair humaine ; et Je voulus naître d’Elle miraculeusement et sans péché, comme les premiers enfants devaient naître au paradis terrestre, par le mystère de la divine charité, d’un amour mutuel de ceux qui engendraient sans autre immonde …Plus
"Moi, qui ai créé toutes choses, J’élevai une Vierge née de père et de mère (Niceph. lib. I. c. 7.), de laquelle J’ai pris d’une manière ineffable une chair humaine ; et Je voulus naître d’Elle miraculeusement et sans péché, comme les premiers enfants devaient naître au paradis terrestre, par le mystère de la divine charité, d’un amour mutuel de ceux qui engendraient sans autre immonde volonté. " (livre 1, chapitre 26 des révélations de Ste Brigitte de Suède.)
Simon André
Ah je n'avais pas vu la dernière phrase de votre citation. Effectivement, il y a une contradiction avec les révélations d'Anne Catherine Emmerich. Je ne sais qu'en penser, surtout qu'un autre passage de Ste Brigitte de Suède parle au contraire comme si la Ste Vierge avait été conçue sans rapport charnel. C'est étrange.
Tonino
C'est votre interprétation personnelle ou vous avez des sources de références ?
Simon André
Tonino, si, j'y crois, mais j'explique simplement que Ste Anne et St Joachim se sont unis après avoir reçu le message de l'ange en pensant qu'ils auraient tout de suite la Vierge Marie, alors qu'en réalité, comme Anne Catherine Emmerich l'explique, ils ne l'ont eue que plus tard et sans rapport charnel.
Tonino
@Simon André
Vous ne croyez pas aux révélations de Sainte Brigitte de Suede alors?
Simon André
" Saint Paul désigne ici les personnes auxquelles il interdit l’usage du don de prophétie. I. Il dit quelles sont ces personnes ; II. il prévient une objection (verset 35) : Si les femmes veulent s’instruire de quelque chose, etc. I. Sur la première partie de cette question, il exprime cette interdiction ; il en donne la raison (verset 34) : parce qu’il ne leur est pas permis d’y …Plus
" Saint Paul désigne ici les personnes auxquelles il interdit l’usage du don de prophétie. I. Il dit quelles sont ces personnes ; II. il prévient une objection (verset 35) : Si les femmes veulent s’instruire de quelque chose, etc. I. Sur la première partie de cette question, il exprime cette interdiction ; il en donne la raison (verset 34) : parce qu’il ne leur est pas permis d’y parler, etc. Il dit donc : Je veux que les hommes usent, ainsi que je l’ai réglé, du don de prophétie ; mais (verset 34) je ne permets point aux femmes de parler dans l’église, elles doivent y garder le silence ; (I Tim, , II, 12) : "Je ne permets point aux femmes d’enseigner dans l’église" ; et saint Jean Chrysostome (Homélie 9), sur ce passage, donne cette raison : c’est que la femme a parlé une fois, et qu’elle a bouleversé le monde. On objecte ce qu’on lit de plusieurs femmes, qu’elles ont prophétisé : par exemple, la Samaritaine (Jean IV, 39) ; Anne, fille de Phanuel (Luc, II, 36) ; Débora (Juges, IV, 4) ; Oldama, la prophétesse, épouse de Sellum (IV, Rois, XXII, 14) ; les filles de Philippe (Actes, XXI, 9) ; ci-dessus même il est dit (XI, 5) : Toute femme qui prie ou qui prophétise, etc. Il faut répondre que dans la prophétie il y a deux choses : la révélation et la manifestation de cette révélation. Or les femmes ne sont pas exclues de la révélation ; beaucoup même de révélations leur ont été faites, comme aux hommes. Mais il y a deux manières d’annoncer les choses révélées : l’une publique, celle-ci est interdite aux femmes ; l’autre privée, celle-là leur est permise, parce que ce n’est pas enseigner, mais annoncer. Saint Paul donne la raison de sa défense, en ajoutant (verset 34) : parce qu’il ne leur est pas permis de parler, à savoir l’Eglise ne le leur permet pas, leur office, à elles, étant d’être soumises à leurs maris. C’est pourquoi le droit d’enseigner impliquant l’autorité et la présidence, ne saurait convenir à celles qui doivent être soumises. Or la raison pour laquelle elles sont dans la dépendance et ne président pas, c’est la faiblesse de leur raison, faculté éminemment nécessaire à celui qui préside. C’est ce qui fait dire à Aristote (Politique, liv. IV, ch. II) qu’il y a corruption du gouvernement là où ce gouvernement passe aux femmes." (Commentaire Corinthiens St Thomas d'Aquin.)
Simon André
Non, elysofine, elles ne sont pas docteurs de l'Eglise. C'est une imposture. Jamais l'Eglise n'a proclamé des femmes Docteurs de l'Eglise. Cela ne vient pas de Paul VI mais des franc-maçons.
1 autre commentaire de Simon André
Simon André
Ste Anne et St Joachim ont bien fait usage du mariage, mais pas pour la conception de la Ste Vierge (ils ont eu une fille avant elle).