Le XIXème siècle
Pour comprendre ce qui se passe au Proche Orient, il est nécessaire de se rappeler qu'au début du XXème siècle toute cette région était encore majoritairement chrétienne. C'est l'Empire Ottoman qui à partir du XIXe siècle, a commencé à vider les chrétiens de cette région: les Arméniens, les Grecs, les Assyriens, les Maronites (1860), tous ont subi un vrai génocide. C'était une constante de la politique ottomane. Puis, lors de la 1ère guerre mondiale, le tiers de la population maronite (300 000 personnes) a été éliminé. Les chrétiens d'Irak ont aussi subit le même sort. On ne parle aujourd'hui que des Arméniens parce qu'ils étaient les plus nombreux. De la ville d'Antioche jusqu'à Ninive (qui est devenue Mossoul), toute cette région avait une population majoritairement chrétienne. Aujourd'hui ce sont les turques et les kurdes qui occupent les maisons même des chrétiens assassinés ou déplacés.
La Question d'Orient
Le problème de l'Occident c'est qu'il a soutenu un Empire …Plus

Ils sont tués dans la banlieue sud parce qu’ils sont chiites, ils le sont depuis deux ans, en Syrie, parce qu’ils sont sunnites ou alaouites, et les chrétiens, éternels boucs émissaires, subissent les foudres des islamistes et autres jihadistes parce qu’ils dérangent et sont assimilés à un Occident honni.
Tel est le sombre tableau d’une pathétique déconfiture, celle d’un monde arabe englué dans le fanatisme des temps maudits ; telle est l’effroyable image que donne de lui un islam pris en otage, livré aux démons d’un jihadisme démentiel, d’un fondamentalisme moyenâgeux soutenu et béni par des fatwas édictées au nom d’« Allah le miséricordieux ».
L’islam est malade de régimes qui le corrompent, de théocraties qui l’asservissent aux ambitions du maître ; il est assujetti à des imams fanatisés, à des prédicateurs fous qui distillent la haine, réclament la tête des impies et qui appellent de leurs vœux l’apocalypse de la fin des temps pour hâter la venue du Rédempteur.
L’islam est en crise …Plus

Il n'est plus possible de laisser le peuple syrien se faire assassiner sans aucune réaction. En une seule journée plus de deux mille victimes? Un génocide! Le premier responsable c'est le pouvoir syrien et le président Bachar en personne. Dire que c'est l'opposition qui massacre les civiles c'est trop facile. Si Bachar est incapable de garantir la sécurité de son peuple: il doit partir. Ce massacre est probablement une réponse du Hezbollah à l'attentat sanglant au coeur de leur fief à Beyrouth et qui a fait 18 morts et 250 blessés. Mais ce n'est pas aux Américains ou aux Européens d'aller le chasser du pouvoir mais aux arabes. Au lieu de se disputer pour savoir qui doit être le chef, ils doivent constituer une force d'urgence pour chasser ce malade du pouvoir et mettre un terme à l'intervention iranienne dans les affaires des arabes. Ce régime, nous l'avons connu au Liban et nous savons de quoi il est capable. Les pays du Golf, l'Arabie Saoudite, la Jordanie, l'Egypte, la Tunisie, …Plus